Emmanuel Macron : démission, réélection, nouvelle dissolution, pleins pouvoirs…

Les principales possibilités évoquées sont :

1- Une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, possible après un an
2- Une démission, mais sans possibilité de se représenter pour un troisième mandat
3- Le recours aux "pleins pouvoirs" via l'article 16 de la Constitution, en cas de menace grave

[btnlydie]je trouve cette situation politique préoccupante. Les manœuvres constitutionnelles envisagées me semblent refléter un malaise démocratique plus profond !

Ne devrions-nous pas plutôt nous concentrer sur les vrais problèmes de la société française ?

J'ai l'impression que nos dirigeants sont déconnectés des réalités du terrain et je m'inquiète particulièrement des inégalités persistantes et du manque d'attention porté aux questions sociales....

Ne serait-il pas temps de repenser notre système politique pour qu'il soit plus représentatif et à l'écoute des citoyens ?

Personnellement, je rêve d'une démocratie plus participative, où les voix de tous seraient vraiment entendues.
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Que pensez-vous de ces options constitutionnelles ? Sont-elles adaptées à notre époque ?

Article 16 :

Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.

Il en informe la nation par un message.

Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel est consulté à leur sujet.

Le Parlement se réunit de plein droit.

L'Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l'exercice des pouvoirs exceptionnels.

Après trente jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l'Assemblée nationale, le Président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d'examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée.

L'utilisation de l'article serait encore plus acrobatique que celle par le général de Gaulle en 1962. Une assemblée ingouvernable ne suffirait pas à créer les conditions de son application.

Elle ne résoudrait rien. En effet, le parlement ne peut être dissous, mais il peut censurer le gouvernement, et le Président ne peut gouverner seul.

Au mieux, 30 jours de gagner.

Pour le reste, il n’y a pas de bonne solution. Ceci dit, je pense que la cohabitation entre Macron et un gouvernement RN serait assez paisible.

Il y a une autre option : s'arranger entre coquins...

Mais si le peuple manifeste trop, je pense que l'option 3 sera choisie...

rien n est fait , pourquoi mettre la charrue avant les boeufs

Lupino a écrit:

Il y a une autre option : s'arranger entre coquins...

Mais si le peuple manifeste trop, je pense que l'option 3 sera choisie...

Tout à fait, et les paroles d'Attal ce soir, ne font que confirmer cette solution.
(certes, "il" n'a pas spécifiquement "spécifier" un appel aux votes contre-nature (Président dixit)

- Tant qu'on ne sera pas sortis de ce système politique où un monarque président est flanqué d'une pléthore de polytocards de carrière qui ne savent faire que les polytocards de carrière, le populo restera le dindon de leur farce et chaque élection se soldera par un bilan perdants-perdants.

- Ce qui se passe actuellement, en France comme en Europe, c'est l'effet boomerang de quarante années de dérégulations/réformes/régressions néolibérales. La marchandisation de tout et du reste au nom de la "social-démocratie" (le néolibéralisme à la sauce "socialiste"), les "lois travail", les jobs jetables, la ruine de l'accès aux soins, la désindustrialisation, l'écologie de la taxe, la dette et les politiques d'austérité comme seul projet de société. Les politiques migratoires c'est l'alibi mis en avant par les médias. Pas touche à la pensée si longtemps dominante, et qui bat de l'aile. Les extrêmes se sont ancrés sur les dégâts du néolibéralisme pour gagner en puissance. Pas sûr qu'ils aient réellement le projet de rendre au peuple de leurs votards ce que la peste libérale lui a dérobé.

Pour moi c'est :
On est pas sorti de l'auberge

quel que soit le résultat dimanche , ça va etre un ( bordel) sans nom et ça risque de chauffer .............

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]: Ou pas. Est-ce que ça a chauffé l'autre soir, alors qu'on nous prévenait du contraire ?

McCloud a écrit:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]: Ou pas. Est-ce que ça a chauffé l'autre soir, alors qu'on nous prévenait du contraire ?

bonjour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] je ne parle pas dans la rue mais dans l assemblée nationale , s il n y a pas de majorité absolue , ça va de nouveau etre le bordel bonne journée

Que ce soit le bordel dans l'hémicycle, tant pis. Ils sont payés pour négocier entre eux, personne n'a jamais dit que ça devait être facile. Ceux qui font de la politique le savent...

Mais si ce bordel empêche de faire passer des lois liberticides, ça sera une bonne chose !

C'est vrai que ça fait l'impression que le pays n'avance pas, mais c'est surtout qu'il n'avance pas dans la mauvaise direction. C'est toujours ça de pris !