JUSTICE - L'ancien otage Thierry Dol, enlevé par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en 2010 a annoncé qu'il comptait porter plainte contre l'État français et son employeur de l'époque Areva.
L'ingénieur, libéré en octobre 2013 après plus de 1000 jours de captivité, explique au Parisien vouloir en savoir davantage sur les conditions de son enlèvement au Niger et de sa libération grâce à ces plaintes pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "non-assistance à personne en danger".
"Aujourd'hui, j'ignore encore s'il y a eu rançon, si oui combien, les intermédiaires éventuels, les autres contreparties... J'ai besoin de savoir. C'est l'un des objectifs de la procédure que j'intente", assure Thierry Dol. "Il y a une nébuleuse dans la gestion de cette affaire, alors que les services secrets français savaient exactement où étaient les otages", a avancé son avocat sur RTL.
La démarche vise aussi à mettre en lumière le montant d'indemnisation obtenu auprès du Fonds de garantie des victimes d'actes de terrorisme et d'autres infractions. "Le fonds de garantie m'a proposé 26 euros par jour de détention. Les otages de Jolo, enlevés pendant trois mois en 2000, ont obtenu une décision de justice leur octroyant une somme nettement supérieure. Avons-nous moins souffert qu'eux ?", s'interroge-t-il dans le quotidien.
Si l'otage Thierry Dol se sent dans ses droits à lui de faire le nécessaire, Ensuite, ce sera à revoir si il aura raison ou tort cela passera sans doute par les tribunaux
« Les vertus réelles excusent et plaignent ~ les fausses vertus accusent et déchirent » Paul Thiébault
Je n'ai pas bien compris la démarche tardive ... si vraiment il veut faire du fric sur son ancienne condition d'otage, autant écrire un livre, ça lui évitera bien des soucis de justice.
Rien ne lui empêche de faire les deux Ce qui me trouble un peut, c'est qu'il accuse l'état et son employeur de ne pas avoir assurée sa sécurité. Il me semble qu'il savait en allant la bas que des occidentaux avaient déjà été kidnappés. Ce que j'en dit............je ne connais pas le dossier, donc difficile de porter un jugement.