[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Facebook Twitter Google+ Email Diminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte
Quatre ans après le suicide par pendaison de Marion Fraisse, 13 ans, victime de harcèlement dans son collège de l’Essonne, la justice administrative a reconnu l’État partiellement responsable.
L’État est tenu pour responsable de n’avoir pas détecté ni empêché le harcèlement de la jeune fille par certains de ses camarades de classe, considère le tribunal administratif de Versailles, dans un jugement du 26 janvier.
Il lui est également reproché de n’avoir pas entendu les multiples appels à l’aide lancés par sa mère auprès du personnel enseignant et de la direction du collège Jean-Monnet, à Briis-sous-Forges.
Le tribunal souligne cependant qu’une grande partie des menaces et insultes proférées à l’égard de l’adolescente a transité par moyens électroniques, notamment sur Facebook et donc échappé au contrôle du personnel éducatif, atténuant ainsi la part de responsabilité de l’administration.
L’État est en conséquence condamné à verser 18.000 € de dommages et intérêts à la famille.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Le membre suivant remercie pour ce message :