C'EST UNE HONTE ALORS QUE POUR FAIRE DES ECONNOMIES CES PERSONNES COUPE LES ALLOC OU REFUSE D'EN DONNER AU PERSONES COMME MA FILLE
Selon les informations du site Médiapart vendredi 22 février, Pôle emploi a organisé en janvier dernier, un cérémonial de vœux au Palais des Congrès de Montreuil à Seine-Saint-Denis convoquant ainsi 900 de ses cadres, lui occasionnant donc 75.000 euros de frais.
Une cérémonie annuelle
Depuis sa création en 2008, cet établissement public dont le rôle est d’accompagner les demandeurs d’emploi, organise chaque année une cérémonie de vœux pour tous ses employés de la Direction Générale.
Le directeur général, Jean Bassères, a fait un discours portant spécialement sur le thème « plan stratégique 2015 ». "C'est un moment convivial pour remonter le moral des troupes et parler des objectifs", a déclaré à l'AFP l'un des cadres de l’établissement.
Une dépense inacceptable
"Si cette information est vraie, si 75.000 euros ont été dépensés pour une fête, c'est indécent, au moment où on demande des efforts très importants au personnel en matière budgétaire", a souligné Philippe Sabater, délégué du syndicat SNU (FSU) à Pôle emploi, auprès de l'AFP.
D’après les données du site Médiapart, le cocktail aurait coûté au total 53.773 euros, soit 60 euros par convive. De plus, des voitures ont été mises à disposition des "Parisiens" pour le transport.
Mais, le plus surprenant est que les obstacles que devait surmonter Pôle Emploi ne les amènent pas à se rendre compte de la situation de chômage en France et à agir en conséquence.
Selon une étude du ministère du Travail publiée vendredi, les demandeurs d'emploi indemnisés au titre du chômage touchaient en moyenne 980 euros bruts d'allocation par mois en septembre 2011, et près du tiers n'avaient pas eu de droits au chômage ni à une allocation de solidarité pendant les dix ans précédents.
Les révélations
Les chômeurs "indemnisables", peuvent prétendre à une allocation s'ils ont travaillé au moins 4 mois dans les 28 mois précédents (36 mois pour les plus de 50 ans).
Or, indemnisés en moyenne 7 mois, 42% n'avaient pas entièrement consommé leurs droits quand, pour diverses raisons, ils sont sortis du régime d'indemnisation. Ils étaient au 2,7 millions fin septembre 2011 et la moitié d'entre eux est restée avec des droits ouverts plus de 231 jours continus.
Les nouveaux entrants dans le régime d'assurance chômage sont arrivés avec des droits moins longs. Mais un quart ne percevaient pas d'allocation, parce qu'ils avaient trop travaillé à temps réduit.
Les chiffres
En réalité, près de 4 chômeurs "indemnisables" sur 10 travaillaient à temps réduit. Ils ont déclaré en moyenne 71 heures au cours du mois pour un revenu mensuel d'activité de 893 euros bruts, complété par une allocation de 677 euros.
En ce qui concerne les personnes "non indemnisables" par l'Assurance chômage, au nombre de 2,4 millions fin septembre 2011, 80% d’entre eux n'avaient droit à aucune allocation de solidarité. Seulement 16,7% avaient droit à l'Allocation de Solidarité Spécifique (ASS).
SOURCE JTRADIN/ Par Madidine le 25/02/2013 à 11:41
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