[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Jeudi 15 septembre, à l’Élysée, le président de la République a esquissé devant les préfets, les contours du projet de loi Asile et Immigration. Celui-ci sera déposé début 2023.
Emmanuel Macron veut installer des étrangers à la campagne. Est-ce une bonne idée ?
J'ai vu un documentarie sur le boulanger et tout ce village mobilisés pour régulariser les papiers de ce jeune homme noir... Comme quoi c'est faisable... un exemple a multiplié... Et beaucoup de gens le feront... j'y crois à cette solidarité ....
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"TRIBUNE. L’écrivain Jean-Paul Pelras, ancien maraîcher, s’agace des belles âmes qui prétendent « revivifier les campagnes » en y envoyant des immigrés. Monsieur, Début 2023, Emmanuel Macron entend proposer un projet de loi « relatif à l'asile, donc à l'immigration dans la République ». Et le premier d'entre nous de préciser (donc de reconnaître…) : « Notre politique aujourd'hui est absurde car elle consiste à mettre des femmes et des hommes qui arrivent, qui sont dans la plus grande misère, dans les quartiers les plus pauvres. » Avant de plaider « pour une meilleure répartition des étrangers accueillis sur le territoire, dans les espaces ruraux, qui eux sont en train de perdre de la population » Si j'étais de gauche, j'applaudirais des deux mains en approuvant cette généreuse initiative décidée, de surcroît, par celui qui sait si bien différencier « ceux qui ne sont rien » de ceux qui le valent bien. Oui, j'applaudirais des deux mains et je m'empresserais d'accueillir dans ma chambre d'amis ou dans ma petite résidence secondaire (gauche bobo) celles et ceux à qui il faudra forcément fournir la table et le logis. Si j'étais de droite, je trouverais bien entendu l'idée inacceptable et j'évoquerais, in petto, les risques liés à l'insécurité, à la soudaine usurpation des emplois locaux, à l'impossible intégration de ces étrangers parmi les ruraux. Étant (tout simplement) de la campagne depuis bientôt 59 ans, je préfère analyser cette hypothèse avec le regard de ceux qui sont rompus aux subtilités champêtres. Car, en évoquant « les espaces ruraux qui sont en train de perdre de la population » le président de la République a implicitement reconnu l'abandon de ces territoires isolés où plus personne ne veut venir soigner, investir, enseigner, commercer ou tout simplement s'établir et se reposer car il n'y a pas une seule barre pour téléphoner, pas de réseau pour se connecter, plus de clinique pour accoucher, plus de spécialiste pour diagnostiquer, plus de paysans, d'artisans ou d'industriels pour embaucher et depuis que, confinement oblige, un certain gouvernement les a poussés à plier boutique, plus de bistrot pour se désaltérer, plus de resto pour se sustenter. La liste est longue des causes et conséquences ayant précipité la déprise champêtre. Et lorsque je vous entends, monsieur Périco Légasse, décréter ces jours-ci, depuis un studio d'enregistrement parisien : « C'est une formidable idée, on peut allouer un lopin de terre et en faire des paysans. C'est l'avenir de notre ruralité », je me demande ce que vous entendez par « lopin de terre » et j'en viens à me poser quelques questions sur votre capacité à pouvoir évoquer, comme vous le faites régulièrement, le métier d'agriculteur. Cette propension à vouloir s'occuper des affaires des autres, à savoir forcément ce qui est bien pour eux et à vouloir « faire des paysans » à tout bout de champ commence à devenir pénible. Que savez-vous, monsieur, du quotidien d'un agriculteur ? Ce quotidien que vous idéalisez, cet espace que vous « estimez », sans savoir ce qu'il en coûte de tenir l'outil, non pas pendant quelques secondes devant les caméras, mais durant toute une vie. Que savez-vous de ces prêts qu'il faut rembourser, même quand les éléments s'en mêlent, même quand les mercuriales s'effondrent, même quand le sort s'acharne sur ces récoltes qui n'arrivent jamais. Que savez-vous, messieurs Légasse et Macron du vertige qui envahit au moment de déposer le bilan, que savez-vous de la détresse qui gagne quand la grêle, le gel, la sécheresse ou la pluie détruisent les cultures en quelques instants ? Que savez-vous de cette concurrence déloyale qui contraint le paysan français, accablé par les normes environnementales, à abdiquer, car il ne parvient plus à garder sa place sur le marché ? Et vous venez proposer à ces pauvres gens, comme au Moyen Âge au temps des seigneurs et des hobereaux, un lopin de terre ou des « espaces ruraux » afin de les occuper, afin de les éloigner de ces centres urbains et de ces banlieues où vous ne savez plus comment juguler la misère et calmer l'impétrant. C'est manquer de respect à la fois à ceux qui pourraient arriver et à ceux qui pourraient les accueillir. Car le monde rural, et a fortiori son agriculture, n'est plus en capacité de fournir ni l'emploi ni les structures appropriées à ceux qui ont dû fuir leur pays. Non, monsieur Légasse, nos campagnes ne doivent pas devenir ce tapis où l'on va dissimuler la misère du monde car elle sera devenue moins visible qu'à Paris." Jean-Paul Pelras
Ce monsieur en grande partie raison... Macron ferait bien de se demander pourquoi les campagnes se désertifient au lieu de vouloir les repeupler de force !!
Il faudrait aussi se pencher sur ce qu'on fait nos élites issus de ces campagnes pour appauvrir par leur abandon leur région d'origine par se prélasser dans les hautes sphères salariales des grandes villes... combien j'ai vu de jeunes quitter leur terre, pour monter à la capitale, sans aucun diplôme, mais avec l'espoir d'une vie moins harassante que celle de leur parents où le labeur était incessant toute l'année, mais ces mêmes parents qui adoraient leurs terres.... Alors c'est du ressort du gouvernement ! donc comme dab MACRON en l'occurence !, ou simplement que vivre sans trop se fatiguer aux travaux agricoles fait que nos jeunes abandonnent nos campagnes ???
Bien joli texte de playdoyer mais au combien mensongé quand on se penche sur la désertification des campagnes, et leur motivation à une vie moins laborieuse, fait de soutiens sociaux dans nos grandes villes... partageons un peu les déboires de chacun, en unifiant sur notre territoire notre population de quelques ressortissants soient-ils.... C'est mon vécu en des lieux de la paysannerie et des entretiens entre ces habitants qui déplorent leur jeunesse et l'abandon de leur ferme et de l'activité agricole.... (y a pas que le rendement dans cette polémique)...
En 2021, la Défenseure des droits avait demandé à la préfecture "d'apporter son concours au département dans la recherche de bâtiments disponibles". Le Département estimait alors à 1.100 le nombre de mineurs étrangers non accompagnés dans les Bouches-du-Rhône....actu.orange.fr/france...ici
Je trouve, moi, que celà fait beaucoup pour un département qui doit les entretenir sur le dos des contribuables...
Il y a un gros dèfaux en france, tous ce passe dans les grandes agglomarations et rien est développer dans les campagnes. Comment un jeune actuel va être attirer par les métiers de la terre si on donne rien pour rester en campagne ! Il est temps de changer ça et offrir de quoi vivre pour les agriculteurs ou toutes personnes vivant dans un village. L'idée de faire venir un étranger pour aider les gens sur place et faire vivre un village ok, mais donner les moyen au mairie pour le faire.... là il y a un os.
Salutation depuis la Suisse
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Luna
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Login : 20/06/2021
Localité : Dans un coin de la Lune des Pays de la Loire...
La caisse agricole est la plus fructueuse.... et il existe beaucoup d'aide aux agricultures (Tels que par les impôts sécheresses ou au contraire inondations.... ) le problème est ailleurs...
Les agriculteurs et petits artisans du monde rural tirent la sonnette d'alarme depuis fort longtemps : qu'ils soient enfin entendus ne peut être qu'une bonne chose - à condition de leurs donner les moyens pour . C'est tout un fonctionnement économique qui est à revoir : moins de mondialisation , plus de local . Repeupler les zones rurales , c'est aussi relancer les activités . Les confinements et le télétravail ont apportés la preuve que c'était possible : des villages se repeuplent grâce à cette envie d'un retour à une vie autre , des valeurs oubliées reprennent vie .
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Mes yeux saignent de lire vos interventions , parce qu'il s'agit ici de mineurs qui ont fait des milliers de kilomètres pour échapper avant tout à l'horreur d'un destin écrit d'avance . Je ne suis pas certaine que tous ces migrants qui prennent le risque de mourir en pleine mer le font en se disant : " au bout , y a la caf " Il fuient avant tout , avec rien à perdre ou en laissant tout derrière eux , comme père et mère .
J'ai aussi envie de vous dire , afin que vous vous sentiez mieux : "Dites-vous que votre part d'impôts sert à payer les salaires , indemnités , et autres avantages à vie , de tous ceux qui ont fait de la politique leur métier" ...
Si cela devait se produire un jour , j'espère que mes enfants et petits-enfants trouveront une terre d'accueil à leur tour .
En 2020, lors du premier confinement, il manquait 200 000 personnes aux agriculteurs parce que les saisonniers étrangers ne pouvaient plus venir travailler dans les champs en raison du covid. (Source))
L'Etat, dans sa très grande générosité, avait même proposer aux volontaires (Français donc) que la la paye perçue pour le travail dans les champs soit cumulative avec le chômage partiel que versait l'Etat.
Peu de Français ont répondu à l'appel et encore moins sont restés jusqu'à la fin pour aider l'agriculteur.
Le président jeunes agriculteurs déploraient ceci :
"Il y a des Français, mais au bout d'un moment ils n'ont plus envie car ils considèrent que c'est trop dur et pas assez rémunéré. Le salaire oscille autour du SMIC, mais on va dire que ce ne sont pas des métiers qui sont payés 2000 euros par mois ! Et c'est pour ça qu'on est obligés de faire appel à la main d'œuvre étrangère !" (Source)
Il y a donc une énorme contradiction entre ces Français qui ne veulent pas d'étrangers dans les campagnes, et ces mêmes Français qui ne veulent pas aller bosser pour effectuer le travail qu'effectue les étrangers.
Le problème des ouvriers agricoles est pas uniquement en france. D'autres pays ont les même souci. Les personnes du pays veulent pas aller bosser des heures au champs pour un salaire misérable et encore moins se salir les mains ou les vêtement.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Moins que se salir les mains ou les fringues , il s'agit avant tout de la pénibilité pour un salaire de merde . Je me méfie autant des syndicats que des bureaucrates . Les maires de communes rurales devraient être consultés sur ces sujets , eux les premiers avec les agriculteurs .
Idem pour les vrais restaurateurs (pas ceux qui s'achètent un resto en pensant n'avoir qu'à relever les compteurs) conscients de la charge de travail de leurs employés , plus encore en pleine saison .
Tous ces métiers qui nécessitent d'être debout toute la journée , ou dans le bruit , ou dans la chaleur ou le froid , ou pire le tout conjugué dans le répétitif . En bref , tous ces petits métiers qui sont la force vive de l'économie mais qu'on maintient malgré tout dans les plus bas salaires .
Les gens veulent que leur travail soit reconnu à sa juste valeur : en attendant , ils se sont déclarés aux "abonnés absents" . Et c'est tant mieux ...
Les gens veulent que leur travail soit reconnu à sa juste valeur : en attendant , ils se sont déclarés aux "abonnés absents" . Et c'est tant mieux ...
C'est la très redoutable et très non dite contradiction à laquelle devra faire face le RN si il gouverne un jour la France.
Soit on fait venir des étrangers pour des boulots que les Français rechignent à faire ne veulent pas faire pour diverses raisons qui peuvent se comprendre, soit on oblige les Français à quand même y aller dans ces boulots qu'ils ne veulent pas parce qu'il n'y aura plus d'étrangers pour les faire.
Bien qu'il suffit de traverser la rue ou un champs pour trouver du boulot, Mr Macron a très bien compris que les étrangers étaient indispensables à la France.
J'ai bossé une année pour un salaire de misére. J'ai arrêté pour ensuite partir dans un autre emploi mieux valorisé. J'avais pas d'autre choix rester enfermer toute la journée ne me convenais pas. J'aime être dehors par toute météo. L'agriculture m'aurait mieux convenu que l'usine.
Beaucoup font ces "petits métiers" par passion mais quand la passion ne suffit même plus à se nourrir : c'est qu'il est plus que temps de dire : STOP ! Merci à vous ^^
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Gustine
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Bien qu'il suffit de traverser la rue ou un champs pour trouver du boulot, Mr Macron a très bien compris que les étrangers étaient indispensables à la France.
....... et les 3 000 000 de chômeurs vous en faîtes quoi ?
Le problème des ouvriers agricoles est pas uniquement en france. D'autres pays ont les même souci. Les personnes du pays veulent pas aller bosser des heures au champs pour un salaire misérable et encore moins se salir les mains ou les vêtement.
J'ai vu, pas plus tard qu'hier matin lors de notre randonnée dans le campagne.... des cueilleu(se)rs de pommes bien français .... et de tous âges ! Chez un producteur local...