Une comptine sur la naissance de Jésus à chanter ou à lire pour Noel.
Bergers l'enfant sommeille De grâce, parlez bas Entrez car il s'éveille
O les charmants ébats Ses yeux mouillés de larmes Étonnent les enfers Par ces débiles armes Il brise tous nos fers
- O l'étrange nouvelle, Une vierge a du lait Une mère est pucelle À naître Dieu se plaît L'enfant et la sagesse Se voient ensemblement Un Dieu dans la faiblesse Trouve son élément
- Bergers ce sont les anges Qui vous font à savoir Qu'un sauveur dans ses langes Désireux de vous voir Dans une crèche immonde Veut bien naître en ces lieux Pour le salut du monde Et paraître à nos yeux.
Auteur : Anne Moreau
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Bella01
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Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler. La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine. Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.
- Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages.
- Merci, répondit le diamant avec hauteur.
En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.
- Une de vos parentes, je présume, Monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.
Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
- Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, Monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait. - Mais, Monseigneur, il me semblait. Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.
- Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée.
Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.
Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre, tant elle était humiliée.
Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant. - Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif. - En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant. Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.
- Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle. L'alouette releva la tête. - Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie. - Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette. - Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas.
Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.
« Dans la nuit de l’hiver Galope un grand homme blanc. C’est un bonhomme de neige Avec une pipe en bois, Un grand bonhomme de neige Poursuivi par le froid. Il arrive au village. Voyant de la lumière Le voilà rassuré. Dans une petite maison Il entre sans frapper S’assoit sur le poêle rouge Et d’un coup disparaît, Ne laissant que sa pipe Au milieu d’une flaque d’eau, Ne laissant que sa pipe, Et puis son vieux chapeau. »
" Nos vies sont de brefs instants qui portent en eux les semences de paix, d'unité et d'amour ainsi que les semences de guerre, de dissension et d'indifférence. Quand nous lèverons-nous avec le désir d'arroser et de veiller sur les semences de paix, d'unité et d'amour ? Qui osera ? Grâce à une écoute attentive, à un bon accompagnement et au pardon mutuel, nous pouvons marcher ensemble sur le chemin de la paix, être transformés, guéris et conduits à la plénitude de la vie. Ensemble, avec les personnes les plus marginalisées de notre monde, nous pouvons devenir un signe d'espérance pour notre humanité. "
Un texte bouleversant de Jean Vanier (extrait de Larmes de silence)
Bonne Année à tous, pleine de sérénité, d'amour, de vie.
« Je fais le rêve, qu'un jour les hommes, se lèveront et comprendront enfin, qu'ils sont faits pour vivre ensemble comme des frères. Je fais le rêve, qu'un jour, chaque homme différent dans le monde entier, sera jugé pour sa valeur personnelle, non sur la couleur de sa peau ou de son appartenance religieuse et que les hommes respecteront la dignité de la personne humaine... Ce serait merveilleux ! Les étoiles pourront enfin chanter ensemble ! » Martin Luther King
Jolis textes. Maurice Carême, c'est toute notre enfance. Le poème la lune dit par la petite est attendrissant. ça me rappelle un autre poème que j'avais appris d'Alfred Musset
Ballade à la lune C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i.
Lune, quel esprit sombre Promène au bout d'un fil, Dans l'ombre, Ta face et ton profil ?
Es-tu l'oeil du ciel borgne ? Quel chérubin cafard Nous lorgne Sous ton masque blafard ?
N'es-tu rien qu'une boule, Qu'un grand faucheux bien gras Qui roule Sans pattes et sans bras ?
Es-tu, je t'en soupçonne, Le vieux cadran de fer Qui sonne L'heure aux damnés d'enfer ?
Sur ton front qui voyage. Ce soir ont-ils compté Quel âge A leur éternité ?
Est-ce un ver qui te ronge Quand ton disque noirci S'allonge En croissant rétréci ?
Qui t'avait éborgnée, L'autre nuit ? T'étais-tu Cognée A quelque arbre pointu ?
Car tu vins, pâle et morne Coller sur mes carreaux Ta corne À travers les barreaux.
Va, lune moribonde, Le beau corps de Phébé La blonde Dans la mer est tombé.
Tu n'en es que la face Et déjà, tout ridé, S'efface Ton front dépossédé.
Rends-nous la chasseresse, Blanche, au sein virginal, Qui presse Quelque cerf matinal !
Oh ! sous le vert platane Sous les frais coudriers, Diane, Et ses grands lévriers !
Le chevreau noir qui doute, Pendu sur un rocher, L'écoute, L'écoute s'approcher.
Et, suivant leurs curées, Par les vaux, par les blés, Les prées, Ses chiens s'en sont allés.
Oh ! le soir, dans la brise, Phoebé, soeur d'Apollo, Surprise A l'ombre, un pied dans l'eau !
Phoebé qui, la nuit close, Aux lèvres d'un berger Se pose, Comme un oiseau léger.
Lune, en notre mémoire, De tes belles amours L'histoire T'embellira toujours.
Et toujours rajeunie, Tu seras du passant Bénie, Pleine lune ou croissant.
T'aimera le vieux pâtre, Seul, tandis qu'à ton front D'albâtre Ses dogues aboieront.
T'aimera le pilote Dans son grand bâtiment, Qui flotte, Sous le clair firmament !
Et la fillette preste Qui passe le buisson, Pied leste, En chantant sa chanson.
Comme un ours à la chaîne, Toujours sous tes yeux bleus Se traîne L'océan montueux.
Et qu'il vente ou qu'il neige Moi-même, chaque soir, Que fais-je, Venant ici m'asseoir ?
Je viens voir à la brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i.
Peut-être quand déchante Quelque pauvre mari, Méchante, De loin tu lui souris.
Dans sa douleur amère, Quand au gendre béni La mère Livre la clef du nid,
Le pied dans sa pantoufle, Voilà l'époux tout prêt Qui souffle Le bougeoir indiscret.
Au pudique hyménée La vierge qui se croit Menée, Grelotte en son lit froid,
Mais monsieur tout en flamme Commence à rudoyer Madame, Qui commence à crier.
" Ouf ! dit-il, je travaille, Ma bonne, et ne fais rien Qui vaille; Tu ne te tiens pas bien. "
Et vite il se dépêche. Mais quel démon caché L'empêche De commettre un péché ?
" Ah ! dit-il, prenons garde. Quel témoin curieux Regarde Avec ces deux grands yeux ? "
Et c'est, dans la nuit brune, Sur son clocher jauni, La lune Comme un point sur un i.
Merveilleux ... J'en avais appris une partie de cette derniere.. Impossible de retenir dans l'ordre les couplets... Et puis dans les derniers quelques uns qu'on ne donnait pas aux écoliers......LOL.
« Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux. Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider. Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère, Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements Ou qui ne parle jamais à un inconnu. Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les cœurs blessés Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a fui les conseils sensés. Vis maintenant! Risque-toi aujourd’hui! Agis tout de suite! Ne te laisse pas mourir lentement! Ne te prive pas d’être heureux! »
Ce poème a été écrit par MARTHA MEDEIROS, poétesse brésilienne…
Très joli BN, j'aime beaucoup et ne suis pas étonnée qu'il plaise à Pestoune.
Osez prendre des risques !
Prendre des risques, c'est s'exposer à une possibilité de perdre. Rire, c'est prendre le risque de paraître stupide. Pleurer, c'est prendre le risque de paraître sentimental. Aller vers l'autre, c'est prendre le risque d'un engagement. Montrer ses sentiments, c'est courir le risque de dévoiler au grand jour son moi profond. Exposer aux autres ses idées et ses rêves, c'est risquer leurs moqueries. Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour. Vivre, c'est risquer la mort. Espérer, c'est risquer la déception. Essayer, c'est risquer l'échec. Et pourtant nous devons prendre des risques car le plus grand péril dans la vie est de ne prendre aucun risque. Celui qui ne risque rien ne fait rien, n'a rien et n'est rien. Vous pouvez peut-être échapper à la douleur et au chagrin en ne prenant aucun risque, mais alors vous ne pourrez tout simplement ni apprendre, ni ressentir, ni changer, ni grandir, ni aimer, ni vivre. Seul est libre celui qui ose prendre des risques
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Titre : Mélodie
Quand le plaisir brille en tes yeux Pleins de douceur et d'espérance, Quand le charme de l'existence Embellit tes traits gracieux, — Bien souvent alors je soupire En songeant que l'amer chagrin, Aujourd'hui loin de toi, peut t'atteindre demain, Et de ta bouche aimable effacer le sourire ; Car le Temps, tu le sais, entraîne sur ses pas Les illusions dissipées, Et les yeux refroidis, et les amis ingrats, Et les espérances trompées !
Mais crois-moi, mon amour ! tous ces charmes naissants Que je contemple avec ivresse S'ils s'évanouissaient sous mes bras caressants, Tu conserverais ma tendresse ! Si tes attraits étaient flétris, Si tu perdais ton doux sourire, La grâce de tes traits chéris Et tout ce qu'en toi l'on admire, Va, mon cœur n'est pas incertain : De sa sincérité tu pourrais tout attendre. Et mon amour, vainqueur du Temps et du Destin, S'enlacerait à toi, plus ardent et plus tendre !
Oui, si tous tes attraits te quittaient aujourd'hui, J'en gémirais pour toi ; mais en ce cœur fidèle Je trouverais peut-être une douceur nouvelle, Et, lorsque loin de toi les amants auraient fui, Chassant la jalousie en tourments si féconde, Une plus vive ardeur me viendrait animer. « Elle est donc à moi seul, dirais-je, puisqu'au monde Il ne reste que moi qui puisse encor l'aimer ! »
Mais qu'osé-je prévoir ? tandis que la jeunesse T'entoure d'un éclat, hélas ! bien passager, Tu ne peux te fier à toute la tendresse D'un cœur en qui le temps ne pourra rien changer. Tu le connaîtras mieux : s'accroissant d'âge en âge, L'amour constant ressemble à la fleur du soleil, Qui rend à son déclin, le soir, le même hommage Dont elle a, le matin, salué son réveil ! Gérard de Nerval.
C’est l’histoire d’un roi tellement excité Que, dès que la reine avait le dos tourné, Il quittait la partie de jeu d’échec Pour rejoindre le jeu de dames…
Pourquoi faut-il toujours que les femmes rouspètent ? Pourquoi faut-il toujours que les femmes rousses pètent ? Une même question peut avoir deux sens totalement différents.
L'alibi d'eau, c'est quand un homme invoque La pluie pour expliquer son retard à sa femme...
Une manière, pour un violeur, D'échapper à la police scientifique Est de pratiquer le coït interrompu...
Vous est-il arrivé une fois d’entendre la Terre parler ? Moi oui… Partout où je suis. Elle n’arrête pas de me poursuivre, dans mon réveil, dans mon sommeil, sous ma douche, quand je marche, même quand je mange. Elle est même sur ma table. Elle n’arrête pas de me parler : « Vous me fatiguez, vous m’épuisez, vous me déchirez avec vos bombes …
Vous me poignardez avec vos missiles, vous faites trop de bruit ;
je vous donne à boire, je vous donne à manger, et certains trouvent le moyen de laisser les autres mourir de faim…
Je vous allaite dès votre naissance, et à la fin de votre vie, je vous reçois
je vous accueille, je me fais lit pour votre repos
je vous amande, je vous mandarine, je vous fleure, je vous jasmine,
je vous donne mes odeurs pour vous égayer,
je vous emmène dans ma mémoire jusqu’à vos ancêtres,
je me tapisse de neige pour vous distraire,
et de sable pour vous plaire,
je me grotte, je me roche, je minéralise,
je cicatrise vos blessures,
je vous donne les fruits de mes entrailles,
je vous porte, je vous emporte,
je vous supporte, je vous transporte…
Sur chacun de vous il y a mes empreintes, mes couleurs et mes accents…
C’est par ma forme que sont formés les gestes de vos mains quand vous mangez, de vos pieds quand vous dansez.
C’est sur moi que tout s’appuie … Votre équilibre vous me le devez.
Ne vous ai-je pas ouvert mon ventre pour répondre à vos besoins ? satisfaire vos caprices ? abriter vos corps ?
Si je disparaissais, où pourriez-vous planter vos arbres ?
Si je retirais mes eaux que pourriez-vous boire ?
Si je voilais mes beautés, que pourriez-vous voir ?
Si j’emportais mes céréales, mes fruits, mes forêts, mes océans,
sur quoi iraient se poser les oiseaux ? Sur quoi iraient courir les chevaux ?
Comment iriez-vous peindre vos gloires, vos victoires, vos guerres, vos misères, vos haines et vos amours ?
Quand vous suffoquez, qui vous aère ?
Quand vous vous chagrinez qui vous console, vous cajole ?
Je me laisse labourer, vous me goudronnez ;
je me laisse vendanger, vous me nucléarisez….
Ah je vous connais, ceux que vous avez enterrés m’ont tout raconté de vous.
Attendez-vous à voir mes rivières sécher, mes montagnes s’écrouler…
Vous ai-je déprimé avec mes jardins ?
Vous ai-je stressé avec mes parfums ?
J’étouffe.
Allez-vous enterrer ailleurs, votre mort n’est plus dans ma vie…
Vous voulez le ciel, allez-y !
Grimpez dans l’air …réinventez-vous une existence, mais sans moi.
Quand je suis arbre, vous me coupez,
Quand je suis céréale, vous me brûlez,
Quand je suis eau, vous me polluez.
Quand je suis fertile, vous me gaspillez
Quand je suis Afrique vous m’affamez,
Quand je suis pétrole vous me pompez,
Quand je suis Nord vous me modernisez,
Quand je suis Sud vous me sous-développez …
Je n’en peux plus …
Qui pourra me ressourcer ?
Quel autre peuple pourra m’habiter ? »
Vous est-il arrivé une fois d’entendre la terre parler ?
moi oui…
Raouf Ben Yaghlane
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Bella01
Merci pour les 12 ans de "Petite Feuille"
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Camélia, toi si romantique, tu as choisi un texte avec des jeux de mots subtils mais vrais.
Pestoune, j'ai pris et le temps et un réel plaisir à lire ce texte de toute beauté, il m'a énormément touché, c'est vraiment très beau et tellement vrai, merci à toi.