Oui tout à fait c'est d'Edith Piaf que j'adorais! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] tu as l'oeil IPa! mais çà ne m'étonne pas! Avec son marcel Cerdan, çà a été une merveilleuse histoire d'amour!
Prends ma main. Ne la lâche pas. J’écouterai ce que tu veux me dire. Si tu préfères te taire, j’entendrai ton silence. Si tu ris, je rirai avec toi, mais jamais de toi. Si tu es triste, j’essaierai de te consoler. Je ferai pour toi des bouquets de soleil. J’allumerai des feux de joie là où chacun ne voyait plus que cendres. Si je n’ai qu’une rose, je te la donnerai. Si je n’ai qu’un chardon, je le garderai pour moi. Je te donnerai ce qui te plaît, ce qui te rassure le plus, si je le possède. Si je ne le possède pas, j’essaierai de l’acquérir.
Donne-moi la main. Nous irons où tu voudras. Je te ferai entendre la musique que j’aime. Si tu ne l’aimes pas, j’écouterai la tienne. J’essaierai de l’aimer. Je te dirai le nom de mon fleuve, qui n’est pas le tien. Nul ne peut se flatter de posséder un fleuve, je le sais. Car l’eau fuit, coulant vers son destin, toujours pareille et toujours renouvelée. Chacun de nous a laissé, sur une berge, des instants de sa vie qui sont devenus des souvenirs, racines, source où l’on revient quand resurgit en nous la soif de pureté. […]
Je t’apprendrai ce que je sais. C’est peu. Tu m’apprendras ce que tu sais. C’est beaucoup. Ne dis pas que tu ne sais rien. Cela n’existe pas, quelqu’un qui ne sait rien. Ou alors, si ça existe, tant mieux. C’est comme un jardin sauvage, un jardin vierge, un jardin à naître, où l’on peut rêver de mille jardins. C’est comme l’enfant à venir – l’enfant espéré. C’est la vie devant soi, ronde et inattaquée, comme une boule de Noël.
Prends ma main
Prends ma main. Cinq doigts refermés autour des nôtres, c’est le plus beau cadeau du monde. Cela nous préserve de la peur, de l’abandon, du doute. Une main offerte, c’est un monde nouveau. Deux bras ouverts, c’est le miracle. Je te prêterai un peu de ma folie. Enseigne-moi un peu de ta sagesse. Un peu, mais pas trop. Quand tu me verras raisonnable, si je le deviens jamais, rends-moi, s’il te plaît, un peu de ma folie. Empêche-moi de m’éteindre. Je t’empêcherai de te brûler, pour rien, aux feux des pilleurs d’épaves. Efface de ma vie les gestes inutiles, les gestes sans amour. Il n’y a plus de gestes inutiles, quand ils servent à la joie. « Il était une fois » un lieu où j’aimais à chanter, quand j’étais petite, parce qu’un écho y chantait avec moi. Nous serons pareils à des échos. Je ne me blesserai pas de tes silences. Tu respecteras les miens. Je ne t’assassinerai pas de « Pourquoi ? ». Tu n’es ni clé, ni serrure. Je ne suis ni charade ni question à résoudre. Tu es toi. Je suis ce que je suis. Je ne troublerai pas ta musique intérieure. Ne dis pas que je fais des fausses notes si je ne pense pas comme toi. Nous sommes vivants, en quête de vivants. Donne-moi la main. Si tu veux me quitter au coin de la rue, je te quitterai au coin de la rue. C’est promis. Si tu veux aller plus loin, je t’accompagnerai jusqu’à ce « plus loin ». Mais pas au-delà. Tu n’es pas remorqueur. Je ne suis pas bouée. Nous allons avec la vie, comme le sable, le temps, et l’eau : entre source et delta.
(Simone Conduché; les chemins de la tendresse)
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Déclaration des droits de l'homme et de la femme à l'amour
Te rencontrer sans te réduire, Te désirer sans te posséder, T'aimer sans t'envahir, Te dire sans me trahir, Te garder sans te dévorer, T'agrandir sans te perdre, T'accompagner sans te guider, Et être ainsi moi-même Au plus secret de toi.
Mon papy que j’aime Le jour où la mort t’a emporté C’est beaucoup de moi qui s’en est allé La mort d’un grand-père est une grande douleur Douleur de son petit-enfant qui l’aime de tout son cœur
Grand-père que j’aime si fort Tu es monté au ciel des anges heureux Toi l’homme sage, tendre et si généreux Repose en paix mon papy tant aimé Tu vis aujourd’hui dans chacune de mes pensées
Ce poème nostalgique te dit mon amour Ce message mélancolique te dit mon respect Tu vis, aujourd’hui, à travers tout ce que tu m’as enseigné Tu vis en moi, tu vis en mon cœur pour toujours Je t’aime mon papy adoré
Grand-père Je te souhaite un bon voyage au pays des anges [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
j'ai trouvé la réponse aussi émouvante que le texte à Béa n'oubliez pas de mettre vos sources
Poème pour dire merci à son papy
A toi papy,
Merci, merci papy d’avoir cru en cette petite fille, qui ne croyait pas en elle, merci d’avoir apporté tes pierres à ma construction. Lentement, jour après jour, tu m’as apprivoisée. Tout ces petits riens ont tout changé.
Ton regard positif qui m’a insuflé la confiance, un regard si doux qui a su me dire :
– Vas-y tu peux ! Vas-y Marinette, tu vas y arriver !
Grâce à toi , beaucoup de choses me devenaient possibles, je laissais ma révolte s’émietter en chemin.
Lorsque j’évoque certains de nos souvenirs, les sensations physiques de mon adolescence ressurgissent, les mains moites, la bouche sèche, le tremblement qui démarre du ventre et qui sournoisement gagne les jambes, et ce coeur qui se met à cogner jusque derrière les dents.
Souviens toi, tu as tant fait pour me sortir de ma révolte, mais tu n’as jamais su rogner les ailes de mon imagination.
J’ai rêvé de toi, cette nuit même, oh oui ! tu m’es apparu. Mais qu’est-ce donc qui dans les évènements récents auraient pu provoquer ta visite nocturne? Je t’ai bien observé, bien approché, tu n’avais rien de changé.
Comment t’oublier, toi?
Tu étais mon papy, protecteur, et affectueux, un coin d’azur dans mon ciel tourmenté.
Te souviens-tu? tu lisais le dictionnaire, toi mon papy extraordinaire, tu posais tous les jours ce gros livre sur tes genoux, et je te dévorais des yeux lorsque tu disais :
– Allez, Marinette , à toi de répondre !
Je n’aimais pas l’arithmétique, préfèrant l’orthographe, tout comme toi, Ah les salles forêts de nombres venant me hanter jusque dans mes nuits!
Apprendre, était pour moi , une vraie jubilation, une victoire de la vie dans un climat de mort suspendue…
Tu me répètais souvent : » Ma Marinette, l’esprit est au bout des doigts » je n’oublierais jamais cette petite citation,
Je vivais dans un permanent questionnement chaotique et douloureux, et toi qui savait, toi qui ne pouvait parler, je recherchais toujours ta main, ta chaleur de doux papy.
J’avais encore l’enfance dans mon corps et dans mon coeur, alors que mon esprit était déjà adulte….
A papy Ta Marinette
Texte poètique de la poétesse: Marie-France Posté le: 24 Mai 2006, 18:45 Titre de la lettre: LETTRE A MON GRAND-PERE
Joli texte aussi Lydie. Je n'ai pas eu de papy. Je ne sais pas si ça m'a manqué ou pas. Ma mamy elle habitait à des centaines de km et je ne l'ai vu que 5 fois dans ma vie. Mais j'imagine que ça doit être bien de les avoir. Ceux qui le peuvent, qu'ils en profitent tant qu'ils sont toujours là.
« J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion.
Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire.
Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j’ai toujours aperçu une lueur d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer.
La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher, mais qu’on ne peut jamais éteindre. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, il est enfermé derrière les barreaux des préjugés et de l’étroitesse d’esprit. Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu’un d’autre de sa liberté, tout comme je ne suis pas libre si l’on me prive de ma liberté.
L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité. Quand j’ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission : libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur. Certains disent que ce but est atteint. Mais je sais que ce n’est pas le cas. La vérité, c’est que nous ne sommes pas encore libres ; nous avons seulement atteint la liberté d’être libres, le droit de ne pas être opprimés.
Nous n’avons pas encore fait le dernier pas de notre voyage, nous n’avons fait que le premier sur une route plus longue et difficile. Car être libre ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. La véritable épreuve pour notre attachement à la liberté vient de commencer ».
(Nelson Mandela)
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Joli texte aussi Lydie. Je n'ai pas eu de papy. Je ne sais pas si ça m'a manqué ou pas. Ma mamy elle habitait à des centaines de km et je ne l'ai vu que 5 fois dans ma vie. Mais j'imagine que ça doit être bien de les avoir. Ceux qui le peuvent, qu'ils en profitent tant qu'ils sont toujours là.
je n'ai connus aucun de mes papys dommage parce qu'ils avaient surement plein de choses à me transmettre !
Libre de penser, de rire et d'aimer, Profiter des secondes de bonheur, De paix, de joie et savoir décider, Sans aucune crainte et sans peur : Savoir dire non, oser et choisir, Construire, entreprendre et bâtir.
Il suffit de si peu de chose, Un peu de courage si j'ose. La vie n'est pas toujours facile, Mais il suffit de redresser la tête, D'affronter certaines adversités, Avec beaucoup de sincérité.
Suivre son cœur, ses pensées, Ses choix et ses propres idées. C'est alors et seulement ainsi, Que l'on devient acteur de sa vie.
Il faut dans la vie savoir aussi, Tendre la main à qui en a besoin, Sans espérer un retour... ni rien, Juste se dire que c'était bien.
Alors s'installe l'harmonie avec soi-même, Et ainsi le monde parait presque parfait !
Béa, c'est magnifique et très émouvant, merci beaucoup.
Pestoune, Lydie, Camélia, merci à vous aussi.
J'ai eu la chance de connaître des grands-parents ( papys et mamys ) et tu as raison Lydie, ils m'ont transmis de magnifiques souvenirs et surtout de belles leçons de sagesse sur leurs vies.
“Prends ma main. Ne la lâche pas. J'écouterai ce que tu veux me dire. Si tu préfères te taire, j'entendrai ton silence. Si tu ris, je rirai avec toi, mais jamais de toi... Si tu es triste, j'essayerai de te consoler. Je ferai pour toi des bouquets de soleil. J'allumerai des feux de joie là où chacun ne voyait plus que des cendres. Si je n'ai qu'une rose, je te la donnerai. Si je n'ai qu'un chardon, je le garderai pour moi. Je te donnerai ce qui te plaît, ce qui te rassure le plus si je le possède. Si je ne le possède pas, j'essayerai de l'acquérir. Donne-moi la main. Nous irons où tu voudras. Je te ferai entendre la musique que j'aime. Si tu ne l'aimes pas, j'écouterai la tienne... J'essaierai de l'aimer !
Je t'apprendrai ce que je sais. C'est peu. Tu m'apprendras ce que tu sais. C'est beaucoup. Ne dis pas que tu ne sais rien : cela n'existe pas, quelqu'un qui ne sait rien... ou alors, si cela existe, tant mieux car ce serait quelqu'un comme un jardin sauvage, un jardin à naître où l'on peut rêver mille jardins... comme... comme un enfant à venir, un enfant espéré : ce serait la vie devant soi, ronde, inattaquée, comme une boule de Noël.
Prends ma main. Cinq doigts refermés autour des nôtres, c'est le plus beau cadeau du monde. Cela nous préserve de la peur, de l'abandon, du doute. Une main offerte, c'est un monde nouveau. Tu es toi. Je suis ce que je suis. Je ne troublerai pas ta musique intérieure. Je ne me blesserai pas de tes silences. Tu respecteras les miens. Je ne t'assassinerai pas de “pourquoi ?”. Tu ne diras pas que je fais des fausses notes si je ne pense pas comme toi…
Donne-moi la main. Nous irons avec la vie, comme le sable, le temps et l'eau : entre source et delta. Différents et si proches à la fois...”
Tu ne peux pas retenir le temps. Il passe. Il coule entre tes doigts comme l'eau de la fontaine. Il glisse dans ta main comme le sable de la mer.
Tu ne peux rattraper le passé. Il n'est plus. Il s'en est allé comme le couchant d'hier. Il est disparu comme un souvenir perdu.
Tu ne peux emprisonner le futur. Il n'est pas encore. Il viendra à son heure comme le levant de demain. Il te rejoindra comme la vague qui s'approche du rivage.
Mais tu peux toujours cueillir le présent comme un beau présent de Dieu. Ce présent est comme un grand arbre :
il plonge ses profondes racines dans ton passé tout plein de souvenir et d'expérience, comme une sagesse accumulée. Et il lance ses longues branches vers ton futur tout plein de promesse et d'espérance, comme un projet emballant. Le présent est fait de ton passé qui n'est plus et de ton futur qui n'est pas encore.
Prends le temps qui t'est donné à chaque instant qui passe. Cueille-le précieusement comme l'eau du ruisseau qui t'est toujours disponible.
Ne gaspille pas ton temps, c'est un cadeau de Dieu. Ne passe pas ton temps à courir après le temps. Prends ton temps. Ne dis pas : je n'ai pas le temps. Dis plutôt : j'ai tout mon temps. Ne sois pas avare de ton temps. Donne de ton temps aux autres comme Dieu te le donne à toi. Ne cours pas tout le temps, prends ton temps. Et laisse au temps le temps de faire son temps.
Alors, tu gagneras du temps. Et tu découvriras que c'est beau et bon le temps, que c'est plein de Dieu dedans.
Oh! Paix combien attendue Comme cette colombe son symbole Vois ces bras tendus ! Vers cette vie aux douces corolles [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ce petit poème est de mon papa, Savy Foglietti qui me la dédicace sur un dessin que j'avais fait vers l'âge de 10 ou 12 ans ... voici ci-dessous l'original!
Très joli dessin pour une petite fille et merveilleux texte de son papa. Un message d'espérance universelle. Hélas la blanche colombe a de plus en plus de mal à déployer ses ailes. merci de ce partage intime, Lydie. ça m'a beaucoup touchée et émue.
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Félicitation ! une histoire originale, tendresse, humour, coquine… Bravo !
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Merci d'avoir illuminé notre jeu de la rentrée avec ta présence joyeuse et ton humour pétillant
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Très joli dessin pour une petite fille et merveilleux texte de son papa. Un message d'espérance universelle. Hélas la blanche colombe a de plus en plus de mal à déployer ses ailes. merci de ce partage intime, Lydie. ça m'a beaucoup touchée et émue.
un jour de recueillement .. et une douce pensée à mon papa [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] et comme c'était un humaniste, ce poème il vous le dédie à tous [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Pourquoi avoir honte? Pourquoi avoir peur d’être moi? Pourquoi laisser les autres décider comment je me sens… Que je pense… Que j’agis? Ne suis-je pas censée être maître de ma propre vie? À chaque décision que je prends, je me demande toujours ce que les autres vont en penser. Je n’ai aucune raison de le faire car c’est moi devra vivre avec les conséquences de mes décisions, qu’elles soient positives ou négatives. J’ai le droit de faire ce que je veux de ma vie, tant que c’est sain et non destructeur. Mais il y a un mais… Une personne n’ayant jamais eu de troubles émotif, de difficultés où l’on sent que le bout du tunnel est loin, et que la route pour s’y rendre, presque bouchée ne peut pas comprendre. Cette personne ne perçoit que du mal dans les mesures que je vais prendre pour soulager la tension. Soulager la douleur. Je vais la décevoir. Lui démontrer encore une fois je ne suis qu’une bonne à rien. Que je ne mérite que de me faire dire que j’ai encore pris la mauvaise décision et que la prochaine fois je devrais agir autrement. Que je devrais en parler. Parler de quoi? Parler de soi est déjà un défi en soi même si on est bien dans notre peau. Imaginez maintenant ce que c’est lorsque quelque chose, ou plutôt une accumulation de choses qui dérangent et rongent en dedans… En tant qu’amis vous croyez bien faire lorsque vous n’approuvez pas mes comportements d’automutilation. Vous croyez bien faire lorsque vous me dites que je vous déçois. Ce que vous ne réalisez pas c’est que je sais déjà que c’est mal ce que je fais. Vous ne réalisez pas que ce que lorsque je me gratte à en saigner est un cri au secours. Je demande de l’aide car je ne sais pas comment aborder le sujet avec la parole. Je n’ai jamais été capable, et j’y travail. J’y travaille depuis presque deux ans déjà. J’ai fait des progrès. N’avez-vous pas remarqué? Vous ne faites qu’empirer la situation en me faisant la moral. Puisque vous ne comprenez pas ce que c’est de souffrir à l’intérieur. Puisque je vous déçois. Puisque tout ce que je mérite est des commentaires qui me font sentir encore plus mal en dedans, laissez-moi vous décrire la douleur ce que je ressens que je ne peux pas verbaliser. Encore-là… Je ne sais même pas si vous avez la capacité de comprendre avec votre fermeture d’esprit… Votre jugement. Ne dites pas que je perçois mal ce que vous me dites. Les messages sont assez clairs. Je sais que je suis importante pour vous… Pourquoi n’êtes-vous pas capable de vraiment vous mettre dans mes chaussures pour un instant et d’essayer de me sortir de l’eau glacée et noire au lieu de m’y pousser jusqu’à ce que je m’y noie et que j’y meurs d’hypothermie? La douleur, personne ne peut la ressentir comme je la ressens parce que nous avons tous un différent niveau de tolérance. Ce que je peux dire par contre est que je me sens vide. Déchirée. Brûlée. J’aimerais pouvoir être insensible à tout ce qui me dérange jusqu’à ce que je sois assez forte pour combattre. Vais-je l’être un jour? Peut-être. Probablement. Je sais que je suis sur la bonne route. Présentement, j’ai un mur devant moi. Un mur qui m’empêche de ressentir lorsque je suis en public, mais qui tombe lorsque je suis seule. Quand je suis seule je ne suis pas la même. Avec vous je dois porter un masque parce que vous n’êtes pas capables d’accepter la réalité. La fatigue, un vampire. Elle boit mon énergie, me laisse avec rien. Rien sauf des cernes et un grand vide. La peur, un intimidateur. Elle me menace, m’abaisse jusqu’à ce que je ne puisse rien faire sauf suivre ce que les autres me disent. La patience et la douceur, mes amies parties en vacances. Nous sommes de très bons alliés habituellement, mais puisqu’elles ne sont plus là, je suis très directe et différente dans mes interactions interpersonnelles. Je suis une toute autre personne que je n’aime pas. Les gens qui m’entourent, des figurants dans une pièce de théâtre. Ils ne sont que la pour prendre la place, jouer un jeu… Sont-ils vrais? Puis-je leur faire confiance? La nuit, tout ce que je peux penser à est ce que je devrais être et que je ne peux pas : une fille qui est pleine d’assurance, drôle, souriante, qui est heureuse. Je joue un rôle ces derniers temps. Un rôle que je suis réellement quand je me sens bien. Ce que je suis en réalité depuis quelques temps est une fille qui veut s’assoir et fixer un point sur le mur. Qui veut pleurer pour laisser sortir le méchant. Ce qui me dérange. Le mal. Laisser partir le vide. Une fille qui en a assez de tous les conflits qui ne la concernent pas mais qui trouvent quand même une façon de l’embarquer dans un manège infernal. Il y a un énorme manque de communication dans cette société de cul. Vous direz sûrement «Parle-dont toi Madame qui est pas capable de s’affirmer, de dire comment elle se sent!!!» Oui je parle parce qu’il y a une différence entre mon manque de communication et celui des gens. Mon manque de communication est entre moi et moi. Je ne peux pas dire ce que je ressens, ni de comprendre ce que j’ai à l’intérieur, mais je suis capable de le dire lorsque quelqu’un me dérange. Je suis capable de régler mes conflits. La plupart du monde se contente de «bitcher» dans le dos des gens, imaginer toutes les mauvaises choses à dire à la personne concernée. À raconter à chacun la situation problématique sans être capable de s’affirmer avec respect et dignité. Ensuite ces personnes me jugent lorsque je m’automutile? Au moins je ne me blesse que moi. Je n’implique pas d’autre gens pour me remonter. Je fais face à mes problèmes moi-même sans foutre la merde dans mon entourage. Je suis née avec une bouche, je l’utilise à la meilleure de mes capacités pour dire ce que j’ai à dire. Vous êtes nés avec deux oreilles et vous me donnez l’impression que vous écoutez avec vos deux pieds, portant 2 paires de bas dans des bottes à cap d’acier. Vous entendez, mais ne savez pas écouter. Vous n’entendez que ce que vous voulez entendre. Vous n’êtes pas capable de reconnaître, d’avouer que quelqu’un souffre car vous ne savez pas comment réagir. C’est normal, vous êtes des humains, et moi aussi. Vous êtes des citoyens. Vous appartenez à une société où il faut s’entraider, s’écouter, pas faire la moral et dire aux gens qui ont des problèmes qu’ils sont stupides dans leur façon d’apaiser leur douleur. Vous êtes de futurs médecins, enseignants, intervenants, bref des gens qui seront avec d’autres gens qui ne seront pas biens. Qui vivront des douleurs intenses à l’intérieur. Vous vivrez peut-être aussi des situations où vous aurez besoin de gens pour vous écouter, vous comprendre, mais je vous assure que vous ne voudriez pas que quelqu’un vous dise que vous êtes décevant alors que vous vous sentez déjà comme moins que rien. Lorsque vous dites à une personne qui a un trouble émotionnel que son automutilation n’est pas une solution saine pour résoudre un problème vous avez raison. Cependant, la façon dont vous le dites est équivalente à donner une corde à cette personne et de lui dire de se pendre, car la façon dont elle agit est innocente. Stupide. Non-justifiable. Cette personne devrait parler non? La façon dont vous réagissez lorsque cette personne souffre ne donne pas le goût de s’ouvrir à vous et de parler. Vous consommez de l’alcool à l’occasion pour oublier votre semaine? Fumez un joint pour vous détendre quand les choses sont tendues? Vos moyens de vous détendre sont aussi mauvais que les miens. Ils peuvent détruire votre foie, causer des comas, des troubles psychiques comme la schizophrénie et vous osez me dire que je ma méthode est nocive? La seule chose que j’endommage est mon épiderme. Lorsque guérie, j’ai une cicatrice pour quelques semaines et après, plus rien. Plus rien sauf le souvenir de m’être fait dire que je suis encore une fois, moins que rien. Décevante. J’ai mal. Je ne me comprends pas et j’ai besoin d’être comprise. Je peux vivre avec moi, et me trouver d’autres solutions plus saines, mais pour le bien du reste de la société, rendez-moi un service, ne dites plus jamais qu’une personne à tord dans sa façon d’agir, et guidez-la plutôt vers des services. Écoutez-là, ne lui dites pas ce que vous pensez de son comportement. Ne jugez pas. Beaucoup de gens crient au secours comme je le fais, et n’osent pas parler à cause de gens qui agissent comme vous. Peut-être vous allez vous sentir visé. Si le chapeau fait, mettez-le. Sinon, prenez conscience de votre façon d’intervenir avec des gens comme moi, parce que vous pouvez faire la différence entre une personne qui va finalement s’ouvrir à vous, au lieu de se refermer encore une fois pour redescendre plus creux lorsque cette douleur reviendra .Source: freeyoursoulthroughwords