Je regarde les gens indifférents comme des gens morts pour la société. Incapables d'éprouver dans leurs cœurs de tendres sentiments, ils ne connaissent pas la douceur des vertus sociales ; l'amitié, le plus doux des liens qui puissent unir les hommes, n'a pas même de droit sur eux. Je les regarde comme faits d'un autre limon que le nôtre : ils sont moins que des machines, car celles-ci on les fait mouvoir par des ressorts, tandis que rien n'est en état de toucher ou de faire agir des cœurs glacés par l'indifférence.
Citation de David Augustin de Brueys ; Les amusements de la raison (1721)
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Bella01
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Ecouter est peut-être le plus beau cadeau Que nous puissions faire à quelqu’un… C’est lui dire, non pas avec des mots, Mais avec ses yeux, son visage, son sourire Et tout son corps : tu es important pour moi, Tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là.
Ecouter, c’est commencer par se taire. Ecouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance Tel qu’il se définit lui-même Sans se substituer à lui pour dire ce qu’il doit être.
Ecouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un Soit comme ceci ou comme cela, C’est apprendre à découvrir les qualités Qui lui sont spécifiques.
C’est être ouvert positivement À toutes les idées, à tous les sujets, À toutes les expériences, à toutes les solutions, Sans interpréter, sans juger, Laissant à l’autre son espace Et le temps de trouver la voie qui est la sienne.
Etre attentif à quelqu’un qui souffre, Ce n’est pas donner une solution Ou une explication à sa souffrance, C’est lui permettre de la dire et de trouver Lui-même son propre chemin pour se libérer…
Ecouter, c’est donner à l’autre Ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : De l’attention, du temps, une présence affectueuse.
Un jour, toutes les couleurs du monde se mirent à se disputer entre elles, chacune prétendant être la meilleure, la plus importante, la plus belle, la plus utile, la favorite.
Le vert affirma :
Je suis le plus essentiel, c’est indéniable. Je représente la vie et de l'espoir. J'ai été choisi pour l'herbe, les arbres et les feuilles. Sans moi, les animaux mourraient. Regardez la campagne et vous verrez que je suis majoritaire.
Le bleu prit la parole : Tu ne penses qu’à la terre mais tu oublies le ciel et l’océan. C’est l’eau qui est la base de la vie alors que le ciel nous donne l’espace, la paix et la sérénité. Sans moi, vous ne seriez rien.
Le jaune rit dans sa barbe : Vous êtes bien trop sérieux. Moi j’apporte le rire, la gaieté et la chaleur dans le monde. À preuve, le soleil est jaune, tout comme la lune et les étoiles. Chaque fois que vous regardez un tournesol, il vous donne le goût du bonheur. Sans moi, il n’y aurait aucun plaisir sur cette terre.
L’orange éleva sa voix dans le tumulte : Je suis la couleur de la santé et de la force. On me voit peut-être moins souvent que vous mais je suis utile aux besoins de la vie humaine. Je transporte les plus importantes vitamines. Pensez aux carottes, aux citrouilles, aux oranges aux mangues et aux papayes. Je ne suis pas là tout le temps mais quand je colore le ciel au lever ou au coucher du soleil, ma beauté est telle que personne ne remarque plus aucun de vous.
Le rouge qui s’était retenu jusque là, prit la parole haut et fort : C’est moi le chef de toutes les couleurs car je suis le sang, le sang de la vie. Je suis la couleur du danger et de la bravoure. Je suis toujours prêt à me battre pour une cause. Sans moi, la terre serait aussi vide que la lune. Je suis la couleur de la passion et de l’amour, de la rose rouge, du poinsettia et du coquelicot.
Le pourpre se leva et parla dignement : Je suis la couleur de la royauté et du pouvoir. Les rois, les chefs et les évêques m’ont toujours choisie parce que je suis le signe de l’autorité et de la sagesse. Les gens ne m’interrogent pas, ils écoutent et obéissent.
Finalement, l’indigo prit la parole, beaucoup plus calmement que les autres mais avec autant de détermination : Pensez à moi, je suis la couleur du silence. Vous ne m’avez peut-être pas remarquée mais sans moi vous seriez insignifiantes. Je représente la pensée et la réflexion, l’ombre du crépuscule et les profondeurs de l’eau. Vous avez besoin de moi pour l’équilibre, le contraste et la paix intérieure. Et ainsi les couleurs continuèrent à se vanter, chacune convaincue de sa propre supériorité. Leur dispute devint de plus sérieuse.
Le pourpre se leva et parla dignement : Je suis la couleur de la royauté et du pouvoir. Les rois, les chefs et les évêques m’ont toujours choisie parce que je suis le signe de l’autorité et de la sagesse. Les gens ne m’interrogent pas, ils écoutent et obéissent.
Finalement, l’indigo prit la parole, beaucoup plus calmement que les autres mais avec autant de détermination :
Finalement, l’indigo prit la parole, beaucoup plus calmement que les autres mais avec autant de détermination : Pensez à moi, je suis la couleur du silence. Vous ne m’avez peut-être pas remarquée mais sans moi vous seriez insignifiantes. Je représente la pensée et la réflexion, l’ombre du crépuscule et les profondeurs de l’eau. Vous avez besoin de moi pour l’équilibre, le contraste et la paix intérieure.
Et ainsi les couleurs continuèrent à se vanter, chacune convaincue de sa propre supériorité. Leur dispute devint de plus en plus sérieuse.
Mais soudain, un éclair apparut dans le ciel et le tonnerre gronda. La pluie commença à tomber fortement. Inquiètes, les couleurs se rapprochèrent les unes des autres pour se rassurer. Au milieu de la clameur, la pluie prit la parole : Idiotes ! Vous n’arrêtez pas de vous chamailler, chacune essaie de dominer les autres. Ne savez-vous pas que vous existez toutes pour une raison spéciale, unique et différente ?
Joignez vos mains et venez à moi. Les couleurs obéirent et unirent leurs mains. La pluie poursuivit : Dorénavant, quand il pleuvra, chacune de vous traversera le ciel pour former un grand arc de couleurs et démontrer que vous pouvez toutes vivre ensemble en harmonie. L’arc-en-ciel est un signe d’espoir pour demain. Et, chaque fois que la pluie lavera le monde, un arc-en-ciel apparaîtra dans le ciel, pour nous rappeler de nous apprécier les uns les autres.
C'est un volet qui bat C'est une déchirure légère Sur le drap où naguère Tu as posé ton bras Cependant qu'en bas La rue parle toute seule Quelqu'un vend des mandarines Une dame bleu-marine Promène sa filleule L'absence, la voilà
L'absence
D'un enfant, d'un amour L'absence est la même Quand on a dit je t'aime Un jour... Le silence est le même
C'est une nuit qui tombe
C'est une poésie aussi Où passaient les colombes Un soir de jalousie Un livre est ouvert Tu as touché cette page Tu avais fêlé ce verre Au retour d'un grand voyage Il reste les bagages L'absence, la voilà
L'absence
D'un enfant, d'un amour L'absence est la même Quand on a dit je t'aime Un jour... Le silence est le même
C'est un volet qui bat C'est sur un agenda, la croix D'un ancien rendez-vous Où l'on se disait vous Les vases sont vides Où l'on mettait les bouquets Et le miroir prend des rides Où le passé fait le guet J'entends le bruit d'un pas L'absence, la voilà
L'absence
D'un enfant, d'un amour L'absence est la même Quand on a dit je t'aime Un jour... Le silence est le même.
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Béatricejp
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Poème de Niyonizigiye Célestin Le fragile Ne me pose pas encore cette question ! Tamise tes mots, fais une bonne gestion. Ce jeune n’est pas vieillard. Ne le juges pas Sur la blancheur de ses cheveux. Ce n’est pas ça ! Ils sont décolorés par la fureur du monde, Ses cocasseries et ses épines fécondes.
Les barbaries humaines ont dépeint ses yeux, Ses oreilles sont blessées de tristes adieux ; Tout lui est épée dans la plaie, tout est attaque ; Il aime la vie qui le hait et le détraque. Il déteste fort les afflictions qui l’adorent. Il fuit le caïman taquin dans un lac qui dort.
Ne lui chantes pas des merveilles des études ; Il ignore des lettres dans ses habitudes. Ne demande pas des nouvelles de sa femme ; Elle s’est éteinte, à plat sera son âme. Ne parle pas des enfants, il est stérile. Prends garde à son esprit tendu et coeur fragile.
Ne le gronde pas de ne pas vouloir marcher. Fais-lui des béquilles, pour ne pas tout gâcher. Nourris-le, n’étale pas sa faim sur la nappe. Soigne-le, plutôt que de crier son handicap. Il aimerait lui aussi être fortuné Et voir la dure course de vie terminée.][/center]
Nous allons construire une maison, Une maison neuve ? Qu'est-ce que vous apportez comme matériaux ? Me donnez-vous votre rire clair ? Vos regards où se meurent Des nuages, s'attristant d'être si haut ? Ici, sur la terre, nous construirons une demeure Ni pierre plus sonore ni métal plus pur Une horloge faite d'air où les heures Seront comme le vol d'un oiseau futur.
Nous ferons de larges fenêtres d'arômes Nous élèverons des colonnes de sons Musicales murailles dont la forme Ne trahira pas celle à laquelle nous pensons. Toits faits de cris d'extase, escaliers que l'on cherche Dans le souvenir trop obscur en tâtonnant Hennissement si doux dans la cour de l'auberge Comme une enseigne quelque part heurtée par le vent.
Vos maçons, je vous le dis, sont des sorciers. Sur la fontaine, penchés, ils font des signes, ils crient des mots Ils bâtissent des coupoles trop vaines Vos maisons sont des barques au fond de l'eau.
Plus de ciment trompeur, plus d'illusion de sable, Plus de pelles, de pioches, plus de soif, plus de faim. Nos instruments seront la chanson et la fable, Nous taillerons nos briques dans les couleurs et dans les parfums. Non, plus ces hommes hagards sur les échafaudages, Montant courbés par la peine et laids C'était des rides amères de leurs visages Que se détachaient les lignes des futurs palais.
Apportez tous vos espoirs, vos pensées généreuses Nos demeures jamais ne seront des prisons Avec du ciel, de l'air, des musiques heureuses Avec nos joies et nos rires, nous construirons une maison.
De toutes parts, nous sommes appelés à travailler sans repos afin d'exceller dans notre carrière. Tout le monde n'est pas fait pour un travail spécialisé ; moins encore parviennent aux hauteurs du génie dans les arts et les sciences ; beaucoup sont appelés à être travailleurs dans les usines, les champs et les rues. Mais il n'y a pas de travail insignifiant. Tout travail qui aide l'humanité a de la dignité et de l'importance. Il doit donc être entrepris avec une perfection qui ne recule pas devant la peine. Celui qui est appelé à être balayeur de rues doit balayer comme Michel-Ange peignait ou comme Beethoven composait, ou comme Shakespeare écrivait. Il doit balayer les rues si parfaitement que les hôtes des cieux et de la terre s'arrêteront pour dire : "Ici vécut un grand balayeur de rues qui fit bien son travail." C'est ce que voulait dire Douglas Mallock quand il écrivait : "Si tu ne peux être pin au sommet du coteau, Sois broussaille dans la vallée. Mais sois la meilleure petite broussaille Au bord du ruisseau. Sois buisson, si tu ne peux être arbre. Si tu ne peux être route, sois sentier ; Si tu ne peux être soleil, sois étoile ; Ce n'est point par la taille que tu vaincras ; Sois le meilleur, quoi que tu sois." Examinez-vous sérieusement afin de découvrir ce pour quoi vous êtes faits, et alors donnez-vous avec passion à son exécution. Ce programme clair conduit à la réalisation de soi dans la longueur d'une vie d'homme. Martin Luther King
Jeunes femmes, parfois, quand je vais me mêler A vos jeux... si je sens mon âme se troubler, Si soudain sur mon front une ride se creuse, Si ma pensée empreint sa trace douloureuse Sur mes traits, que l'on voit se couvrir de pâleur, Ce n'est point jalousie, ô femmes ! c'est douleur !
Du bonheur passager de la nouvelle épouse, De ses illusions je ne suis pas jalouse. Quand elle apparaît, j'aime à l'entendre applaudir, A voir sous l'oranger son front pur resplendir, Sa parure éblouir la foule qui l'entoure, J'aime à la croire heureuse alors qu'elle savoure Cet encens que le monde aux femmes jette un jour, Encens de vanité parfumé par l'amour !...
Mais ce qui me torture et fait fléchir mon âme, C'est de voir auprès d'elle assise une autre femme, Jeune de son bonheur dont elle prend sa part, Fière de ses succès, l'adorant du regard, Et la nommant tout haut sa fille, ô peine amère ! Je suis jalouse alors, car je n'ai plus de mère !
C'est un plaisir, je le redis très sincèrement de venir dans ce sujet, du pur bonheur pour celles qui comme nous aiment la poésie, les beaux textes et le sens des mots.
Camélia merci à nouveau pour avoir eu l'idée de ce sujet
Béa je t'ai zappé, ton poème sur la gentillesse est très beau
Pestoune et Ipa merci à vous de venir régulièrement dans ce sujet.
Je pars à la recherche d'un beau texte et je reviens….
Sois serein au milieu du bruit et de l'agitation et songe au calme paisible qui se dégage du silence. Vis en bonne entente avec tout le monde sans pour cela te renier.
Expose calmement et clairement tes idées ; et écoute les autres, même celui que tu considères moins intelligent que toi, car eux aussi ont quelque chose à t'apprendre.
Evite les personnes bruyantes et agressives, elles sont un supplice pour l'esprit. Si tu te compares aux autres, tu te sentiras parfois vaniteux et aigri, car il y en en aura toujours de plus grands et de plus petits que toi.
Réjouis-toi de tes réussites comme de tes plans. Si modeste que soit ta carrière, occupe-t'en car elle est réellement une richesse dans un monde instable.
Sois prudent en affaires car le monde est plein de tricheries. Mais garde les yeux grands ouverts devant ses beaux côtés ; beaucoup recherchent un idéal élevé et font preuve de grand courage.
Reste toi-même ne simule surtout pas la tendresse. Mais ne parle pas non plus de l'amour cyniquement car en présence de l'indifférence et du désenchantement, il est aussi vivace que l'herbe.
Accepte sans amertume la sagesse des années en échange de ta jeunesse. Fortifie ton esprit, il te soutiendra en cas de malheur soudain. Mais ne te laisse pas entraîner par ton imagination, l'angoisse naît souvent de la fatigue ou de la solitude.
Impose-toi une saine discipline, mais reste néanmoins indulgent envers toi-même. Tu es un enfant de l'univers tout comme les arbres et les étoiles tu as le droit d'exister.
Et même si cela échappe à ta compréhension, l'univers poursuit son évolution. Donc, vis en paix avec Dieu, quelle que soit la manière dont tu Le conçois et quels que soient tes actes et tes aspirations, vis en paix avec ta conscience dans ce monde bruyant.
Malgré toutes ses hypocrisies, ses tracas et ses rêves envolés, la vie est quand même belle. Reste vigilant. Tends inlassablement vers le bonheur.
Max Ehrmann (1872-1945), Desiderata Traduction anonyme corrigée par Roger C. Saint-André (qui a pu en retrouver l'auteur après de laborieuses recherches sur Internet)
- C'est les sentiments qu'il y a entre papa et moi. - Maman, c'est quoi la vie ? - C'est le moment pendant lequel ton coeur bat. - Maman, c'est quoi l'éternité ? - C'est quelque chose qui ne se fini jamais. - Maman, tu m'aimeras pour l'éternité toi ? - Mais oui, bien sur ma chérie. - Maman, tu crois que je peux vivre à côté de toi pour l'éternité ? - Dans ton coeur tu le peux. - Mais maman, c'est quoi la mort ? - C'est là où mamie dort. - Et de là bas elle nous aime encore ? - Oui pour toujours. - Maman, quand je serai mort je t'aimerais toujours. Toi aussi ? - Ma chérie, tu as longtemps a vivre avant de mourir alors ne pense pas a ça. - Maman, c'est quand que tu vas mourir ? - Dans pas longtemps. - Mais pourquoi ? - Parce qu'un vilain monsieur il m'a fait quelque chose de pas bien. - Qu'est ce qu'il t'a fait ? - Il m'a blessé avec un couteau. - Pourquoi il a fait ça maman ? - Parce qu'on n'est pas comme lui. - C'est quoi la différence maman ? - La couleur de la peau. - Mais maman, je ne comprends pas, la couleur de cheveux n'est pas la même non plus. - Je sais. - Et on a tous un coeur, nous sommes pareils puisqu'on a tous un coeur... - Je sais. - Et c'est à cause de lui que tu es allongée ici ? - Oui mon ange. - Mais c'est où ici ? - C'est l'hopital. - Maman j'ai peur... - Non, il ne faut pas avoir peur. - Mais maman je veux pas que tu partes... - Un jour on se reverra. - Dans longtemps ? - Je l'espère. - Pourquoi ? - Car je veux que tu profites de la vie. - Maman je t'aime... Maman... ?
oh c'est triste et beau à la fois ton texte, Béa.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]